L’ADDEVA 44 reçoit l’association Cap Amiante
25 Mars 2021, 11:05am
Ce lundi 22 mars, l’Addeva 44 recevait dans ses locaux de Saint Nazaire l’association Cap Amiante. Celle-ci était représentée par son Président, Mr Yann Le Cluellec, sa secrétaire, Mme Mireille Rousset, et son vice-président, Mr Jean-Marc Pernot. Face à eux, Alain Aoustin, Dominique Moinard, Roland Hottelard, Michel Hervoche et Michel Deniaud, tous membres de la commission prévention de l’Addeva 44. Les débats étaient menés par le président de l’Addeva 44, Bruno Lancelin. Avaient également été conviés pour l’occasion, Didier Faure, le « monsieur Prévention » de l’Andeva, et Patrice Raveneau, référent prévention au siège de Vincennes.
Cap Amiante, qu’est-ce que c’est ?
Cap Amiante est née d’une nécessité. Celle pour les artisans et petites entreprises artisanales de répondre aux demandes spécifiques des chantiers dans lesquels la présence d’amiante est soupçonnée ou avérée. Ce sont généralement des chantiers classés en sous-section 4.
Les exigences de protection et de sécurité exigées pour ces chantiers sont équivalentes pour toutes les entreprises, que ce soient des géants comme Bouygues ou de simples artisans. Or, ces derniers ne disposent pas des mêmes moyens, loin de là. D’où l’idée de se fédérer dans une association afin de mettre leurs ressources en commun sur ces questions, de mettre en place une organisation similaire à celles des entreprises plus importantes, et de sensibiliser entreprises et apprentis au risque amiante.
Cap Amiante a été créée en 2016 sous l’impulsion de Jacky Girard, l’ancien président de la CAPEB 44 (Confédération des artisans du Bâtiment), avec pour objectif initial de regrouper les artisans couvreurs qui rencontraient des difficultés des difficultés pour répondre aux certifications amiante. Aujourd’hui, elle compte parmi ses adhérents, des plombiers des couvreurs, des peintres et autres artisans qui évoluent spécifiquement dans le domaine du bâtiment.
Une rencontre riche en échanges d’expériences
Parmi les nombreux sujets évoqués ce jour-là :
Les difficultés rencontrées sur les chantiers mis en place pour des particuliers qui n’en comprennent pas les détails. En effet, l’entreprise n’est tenue de protéger que ses salariés et pas l’environnement du chantier. L’artisan doit donc penser à informer précisément le particulier sur ce qui relève de sa responsabilité et de celle de l’entreprise.
Le traitement des déchets qui relève du particulier et la manière dont l’entreprise doit s’en préoccuper.
Les différences entre la diagnostic avant-vente (DAV) et avant travaux (DAT). Ce qui est repéré par l’un ne l’est pas forcement par l’autre, le second étant invasif et pas le premier.
La formation des opérateurs en sous-section 4.
La difficulté de recruter des salariés et de les garder après les avoir formés aux gestes métiers, indispensables à la pratique de ces activités spécialisées.
Les difficultés pour les artisans de pratiquer les gestes de leur métier tout en respectant la réglementation.
La difficulté à faire stopper un chantier dangereux chez un particulier, qu’il fasse les travaux lui-même ou qu’il ait fait intervenir une entreprise.
La présence experte de Didier Faure a permis des échanges riches et parfois animés, toujours cordiaux. On a promis de se revoir prochainement pour développer les pistes envisagées pour un travail en commun.